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Biographie ou Histoire
Pierre Béquet est né le 27 octobre 1932 à Versailles et décédé 21 décembre 2012 dans la même ville. Il grandit dans le quartier des Chantiers. Lors de sa jeunesse, Pierre Béquet est introduit à la gravure par Paul Lemagny (1905-1977), Membre de l'Institut et Grand Prix de Rome, dont l'atelier se trouvait au 33, rue des Chantiers.
En 1948, Pierre Béquet entre au Collège Technique Estienne où il est formé par René Cottet (1902-1992) à la gravure en taille douce. Il expose ses œuvres pour la première fois en 1952 au Salon de Saint-Cloud. L'année suivante, il rejoint l'atelier de gravure CAMI-GEORG de l'École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris. Son maître de gravure est alors Robert Cami (1900-1992).
Sa seconde exposition se déroule à Versailles au Salon des Artistes de l'Île-de-France de 1954. Pendant sa formation aux Beaux-Arts, il devient professeur de dessin pour la Ville de Paris en 1955.
Pierre Béquet remporte son premier prix comme lauréat de la Fondation Laurent-Vibert, lui permettant de séjourner au château de Lourmarin de Provence. Il obtient le prestigieux Prix de Rome en gravure en taille douce en 1960. La même année, Joseph Forêt lui commande une copie de gravure de Jean Duvet afin d'illustrer une nouvelle édition unique de l'Apocalypse.
Après avoir enseigné à Paris, Pierre Béquet est nommé professeur de gravure et d'histoire de l'art aux Beaux-Arts du Mans. Avec le soutien de ses maîtres-graveurs, il réalise son premier timbre-poste : le timbre-taxe Congo-Brazzaville.
Ce travail lui ouvre les portes en 1963 de l'administration postale des Terres Australes et Antarctiques Françaises (TAAF), pour qui il crée le timbre « Combats d'éléphants de mer ». Son projet sur le Grand Condé est lauréat du concours organisé à l'occasion du 20ème anniversaire des Maisons des jeunes et de la culture de 1965 ; ce sera son premier timbre-poste français.
En 1966, il remporte son premier Grand prix de l'Art Philatélique. Il reçoit cette récompense à trois autres reprises, en 1972, 1976 et 1982.
Sa carrière prend un nouveau tournant avec son timbre d'usage courant dit la Marianne de Béquet, en circulation de 1971 à 1978. Il continue de travailler pour les TAAF, avec le timbre de 1972 célébrant les deux cent ans de la découverte des îles Crozet et Kerguelen.
Pierre Béquet participe à nouveau à l'illustration d'un livre, Versailles Méconnu d'André Damien, en 1973, puis il débute un nouvel aspect de son travail comme concepteur d'ouvrages en 1977 pour le grand album Versailles de Gérald Van der Kemp.
Pour ses œuvres et sa carrière, la Mairie de Versailles lui décerne la Grande Médaille de la Ville en 1983, ce qui donne lieu à une exposition. Dans les années qui suivent, Pierre Béquet contribuent à de nombreuses expositions : celle sur Tripoli à l'Institut Culturel Français (1984), celle dans une galerie privée de Versailles (1985), et deux autres rétrospectives d'abord au Musée de Saint-Maur, puis au château de Lourmarin-de-Province (1986).
Après la conception de l'ouvrage Versailles, Ville Nouvelle de Pierre Breillat, il reprend les expositions : celle des Créateurs de timbre-poste au Musée de la Poste à Paris (1987) et une autre à l'occasion de la réception du Prix des Beaux-Arts de Marly-le-Roi en 1988. Un second prix lui est décerné cette même année, le prix Jean des Vignes-Rouges par l'Académie de Versailles.
Pierre Béquet conçoit deux ouvrages en 1988 et 1989, à savoir Versailles et la Révolution ainsi que Chronologie Versaillaise de la Révolution, tous les deux réalisés par Odile Caffin-Carcy et Jacques Villard.
En 1990, Pierre Béquet remporte le concours « Appel à la Résistance » pour le timbre-poste sur le 18 juin 1940, ouvert pour le 50ème anniversaire de l'événement. Il reçoit une troisième un Grand Prix de la Ville en 1992, celle de La Rochelle, où il expose son travail à l'occasion.
L'année 1993 voit la réalisation de sa plus grande œuvre, qui est la décoration extérieure de la station d'épuration de Bailly intitulée la « Sirène ». Faite en tôles découpées et peintes, elle mesure 6,15 mètres de longueur pour 2,25 mètres de hauteur.
En récompense pour l'ensemble de ses œuvres, Pierre Béquet est élu Membre Associé de l'Académie de Versailles, Yvelines et Île-de-France, dont il devient membre titulaire en 2000, puis nommé Maître de gravure en 1996. Paris est la dernière ville à lui accorder une médaille en 1997.
En parallèle, Pierre Béquet poursuit les expositions, cette fois-ci plus tournées sur ses œuvres personnelles. On le retrouve à Versailles (1994), Tournus (1996) et Cognac (1997). Une première exposition retraçant tout son parcours se tient en 2000 à Aix-en-Provence, et pour les quarante ans de son travail en gravure, il expose une dernière fois en 2002 à la Biennale philatélique.
Pierre Béquet continue ses créations jusqu'à la fin de sa vie, avec notamment la création de la médaille « Académie de Versailles et de l'Île-de-France » en 1998, ainsi qu'avec trois timbres en hommage aux administrateurs de la TAAF qu'ils l'ont suivi dès ses débuts : André Beaugé (2000), Robert Gentry (2004) et enfin Roger Barberot (2005).
Modalités d'entrées
La sous-série 18 Fi est le résultat de deux dons par M. Patrick Béquet, respectivement le 26 février et le 14 mars 2025.
Présentation du contenu
Les archives de ce fonds témoignent de l'ensemble des aspects du travail de Pierre Béquet, à la fois en tant que graveur, créateur de timbres et réalisateur de maquettes d'ouvrage. Dans sa grande majorité, ce fonds propose une vision complète du travail personnel de Pierre Béquet en tant que graveur. La partie documentation apporte de plus des informations précieuses sur son parcours, ainsi que sur les mondes de la gravure et du timbre en général.
Ce fonds est donc particulièrement adapté pour toute recherche sur l'art de la gravure et son histoire, tout en représentant un intérêt pour les philatélistes.
Pour élargir les recherches sur Pierre Béquet, nous encourageons les lecteurs et lectrices à parcourir les fonds produits par les commanditaires ou les proches du graveur. La recherche peut aussi sortir des Archives communales afin de porter sur les fonds de La Poste (Musée de La Poste et la Direction de l'ingénierie et des projets archives du Groupe La Poste) et des TAAF (conservés aux Archives nationales). Les TAAF contribuent par ailleurs à Archipôles, site internet créé par l'Institut Polaire Français Paul-Emile Victor en 2018.
Évaluation, tris et éliminations, sort final
La sous-série 18 Fi fut d'abord trié par typologies de documents. Trois grandes catégories ressortent du fonds Pierre Béquet, en sachant qu'aucun document n'a été éliminé.
Les travaux préparatoires rassemblent les épreuves d'artiste, les dessins au crayon gris sur papier ou sur calque, les dessins au fusain, les tirages en cours (souvent retouchés), les dessins au stylo ou à l'encre sur papier, sur plastique transparent ou sur calque, les esquisses préparatoires ou en cours de gravure, photographies ou photocopies de dessins préparatoires, épreuves d'état.
Ils ont ensuite été organisés par ordre chronologique, du plus ancien au plus récent, avec à la fin, les documents non datés.
Le graveur fait tourner la roue de la machine et, qu'elle soit grande ou petite, ancienne ou moderne, l'émerveillement est toujours au rendez-vous. Lorsque l'on soulève le lange et on récupère la feuille, l'encre est passée de la plaque au papier révélant le dessin et ses couleurs. On obtient un « tirage »[1].
Par tirages de gravure, nous entendons donc les tirages qui n'ont pas été retouchés par la suite. La majorité des tirages furent réalisés au burin ; certains à l'eau forte et à la pointe sèche ou en taille douce.
Quelques tirages comportent des travaux préparatoires collés au verso. Afin de ne pas dégrader l'état du document, nous avons choisi de les laisser ainsi.
Le classement suit aussi un ordre chronologique du plus ancien au plus récent document, avec ceux non datés à la fin.
[1] « Découverte : gravure, estampe& de quoi s'agit-il ? », Les Ateliers Migrateurs, en ligne, consulté le 6 juin 2025.
La documentation rassemble des pièces qui soit apportent plus de précisions sur le travail de Pierre Béquet, soit qui témoignent d'autres facettes de son œuvre. Une première partie de la documentation comprend les ouvrages dont Pierre Béquet a réalisé la maquette et les ouvrages sur Pierre Béquet. Les ouvrages sont cotés à la pièce.
Les parties suivantes ont chacune une cote tout en réunissant plusieurs pièces d'une même typologie. D'abord, les photographies (noir et blanc, couleurs) de différents formats, et parfois collées sur un carton. Ensuite, les extraits de presse, qui sont organisés en sous-groupe pour chaque journal, à savoir Toutes les Nouvelles de Versailles, le Monde des Philatélistes, l'Écho et Timbre Magazine. Le troisième ensemble correspond aux affiches des expositions de Pierre Béquet et le quatrième aux documents imprimés. Tous ces sous-ensembles sont classés par ordre chronologique.
Conditions d'accès
Les documents de la sous-série 18 Fi sont communicables en salle de lecture des Archives communales, aux horaires d'ouverture fixés par le règlement interne, et selon la réglementation archivistique en vigueur.
En vertu de l'article L. 213-6 du Code du Patrimoine, « les services publics qui reçoivent des archives privées à titre de don, de legs, de cession ou de dépôt sont tenus de respecter les stipulations du donateur, de l'auteur du legs, du cédant ou du déposant quant à la conservation et à la communication de ces archives ».
Le donateur n'ayant pas défini des conditions particulières de communication, nous appliquons les règles de communicabilité du Code du Patrimoine propres aux archives publiques. L'ensemble du fonds Pierre Béquet est donc librement communicable.
Communicable
Caractéristiques matérielles et contraintes techniques
Tous les travaux préparatoires, tirages de gravure, photographies et affiches sont conservés à plat dans un meuble à tiroir. Ces documents sont protégés par des pochettes en plastique transparent neutre. Les ouvrages, extraits de presse et impression sont conservés dans un second tiroir. Nous avons choisi de ne pas séparer physiquement les éléments du fonds.
Documents séparés
Archives communales de Versailles
Sous-série 3 Fi Estampes et dessins
L'Hôtel Conti. Pierre Béquet. Gravure, noir et blanc, 11,7 x 17,7 cm, 1980. Coll. ACV, 3 Fi 94.
Armoiries [de Versailles]. Pierre Béquet. Gravure, noir, blanc et bleu, 40 x 59 cm, s. d., 3 Fi 98.
Ép[reuve] d'art « Armoiries » [de Versailles]. Pierre Béquet. Gravure, noir, blanc et bleu, 50 x 66 cm, XXème siècle. Coll. ACV, 3 Fi 189.
Armoiries de Versailles. Exemplaire n°34 sur 60. Gravure, noir, blanc et bleu, 10 x 59,2 cm. Coll. ACV, 3 Fi 198.
Sous-série 1 Z Pièces isolées et fonds entrés par voie extraordinaire
Béquet, Pierre. Production artistique : eau-forte sous Marie-Louise intitulée « La Lettre », numérotée 22/50. s.d. Don Pierre Béquet. Coll. ACV, 1 Z 240.
Sous-série 18 Z Fonds Pierre Breillat
Sous-série 21 Z Fonds Serge Defrance
Livret de la maquette de Pierre Béquet pour le Prix de Rome de gravure en taille-douce, par le Syndicat Intercommunal d'Assainissement de la Région Ouest de Versailles, [entre 2006 et 2014]. Coll. ACV, 21 Z 1.
Sous-série 24 W Cabinet du maire
Exposition « Pierre BÉQUET... de Marianne aux sirène », catalogue, 1994. Coll. ACV, 24 W 44.
Archives nationales
20010098/1-20010098/101, 20070432/1-20070432/25, 20140414/1-20140414/14, 20160645/1-20160645/23, 20160686/1-20160686/346, 20170525/1-20170525/4. Terres australes et antarctiques françaises (TAAF), 1838-2017[1].
[1] Voir le répertoire en ligne : https://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/rechercheconsultation/consultation/ir/consultationIR.action?irId=FRAN_IR_055571
Bibliographie
BÉQUET Pierre, « La création artistique ou l'itinéraire d'un graveur », Revue de l'histoire de Versailles et des Yvelines, t. 84, 2000. Coll. ACV, 3 C 63.
BÉQUET Gisèle et Pierre, Itinéraire d'un artiste. Graveur en taille-douce, Versailles, La Fourmi Epsilon, 2009. [non coté].
BREILLAT Pierre, Ville nouvelle, capitale modèle : Versailles, Versailles, Éditions d'Art Lys, 1986. Coll. ACV, 1 C 68.
LECOMTE Catherine, « In Memoriam : Pierre Béquet (1932-2012) », Revue de l'histoire de Versailles et des Yvelines, t. 95, 2016. Coll. ACV, 3 C 74.
« Portrait : Pierre Béquet, l'âme de la gravure », Bulletin municipal officiel, n° 2, février 2004. Coll. ACV, 23PER2004/2.
« Qu'est-ce qu'une épreuve d'artiste », Artsper Magazine, en ligne, consulté le 11 juin 2025.
« Épreuve d'état », Grand dictionnaire terminologique, Office québécois de la langue française, en ligne, consulté le 11 juin 2025.
Dictionnaire de la peinture, Larousse en ligne, consulté le 11 juin 2025.
« Pointe(-)sèche » et « Taille-douce », Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales, en ligne, consulté le 11 juin 2025.
« Découverte : gravure, estampe& de quoi s'agit-il ? », Les Ateliers Migrateurs, en ligne, consulté le 11 juin 2025.
Archives Polaires françaises
« Archipôles », en ligne, https://archives-polaires.fr/
Centre de ressources du Musée de La Poste
https://collections.museedelaposte.fr/fr/
Notes
Glossaire
Épreuve d'artiste
Tirage de gravure pour évaluer la qualité de l'impression (s'assurer qu'il n'y a pas de défauts ou d'usure dans le modèle). Les épreuves d'artistes constituent généralement les 10 à 15% des premiers tirages et resteront à discrétion de l'artiste. Elles sont souvent limitées à quatre, mais dans la pratique, elles peuvent être plus ou moins nombreuses. Elles peuvent être ou non numérotées, et elles sont généralement séparées du reste du tirage.
Épreuve d'état
Ensemble des épreuves tirées au fur et à mesure de l'avancement d'un travail de gravure sur cuivre (à l'outil ou chimique) pour apprécier l'effet produit à l'impression, juger des retouches à apporter, se rendre compte de l'état de la gravure à un moment donné.
Gravure au burin
La gravure au burin (dite " burin ") a longtemps été considérée comme la part la plus noble de l'art de l'estampe. Elle permet beaucoup de netteté et de force dans le trait, des nuances délicates, un ton varié.
Le burin du graveur est un instrument composé d'une tige d'acier dur en forme de carré ou de losange. Une des extrémités est taillée en oblique à 45° pour former une pointe tranchante ; l'autre est tenue par un manche de bois en forme de champignon, coupé d'un côté pour que l'instrument puisse se coucher sur la planche, qui est généralement de cuivre.
Le graveur tient dans le creux de la main le manche du burin, qui doit former avec la planche un angle de 5 à 10°. La planche est généralement posée sur un coussinet, ce qui permet de la faire tourner et avancer d'une seule main, tandis que l'autre, qui tient l'outil, bouge très peu. Le burin lève un copeau de cuivre ; c'est dans le sillon ainsi obtenu que se loge l'encre qui marque sur l'épreuve. Le buriniste dispose de plusieurs burins, mais le burin carré peut servir à presque tous les travaux ; ce sont surtout les variations de pression et d'angle qui donnent au trait ses inflexions.
Au XVIIème siècle, Claude Mellan obtenait ainsi ses ombres par la variation de traits parallèles sans hachures croisées. Il grava même une Sainte Face d'un seul trait en spirale. Les burins très fins soulèvent de chaque côté du sillon une légère crête, qu'il est nécessaire d'enlever avec soin au grattoir pour conserver au trait toute sa pureté.
On sait de quelle époque datent les premières estampes au burin, mais elles sont sûrement antérieures au Florentin Maso Finiguerra (1426-1464), à qui Vasari en attribue l'invention. Mantegna et Dürer furent les premiers grands maîtres du burin.
De nouveaux systèmes de taille ont permis de varier le ton. Cette évolution se parachève au XVIIème siècle avec les graveurs de Rubens, de Vosterman et de Bolswert, et avec les Français R. Nanteuil et G. Edelinck. Le burin servait surtout alors pour la reproduction des tableaux. Après la mise au point de la gravure sur bois, puis de la reproduction photomécanique, le burin perdit de sa faveur ; il ne la retrouva qu'auprès d'artistes modernes : Picasso, Laboureur, Hayter, Adam.
Gravure à l'eau forte
Procédé de gravure sur métal s'effectuant par l'intermédiaire d'un acide. Le mot s'applique à la fois à la technique, au mordant et à l'estampe elle-même. Une planche de métal (fer ou cuivre) est recouverte sur ses deux faces d'une fine couche de vernis destinée à la protéger de la morsure de l'acide.
À l'aide d'une pointe dure, le graveur entaille le vernis selon le tracé du dessin qu'il veut obtenir. Il fait ainsi apparaître, par endroits, le métal débarrassé de sa couche protectrice. Ce sont ces parties du métal dénudé qui seront attaquées, lorsque le graveur plongera la plaque dans son bain d'eau-forte.
L'action de celle-ci jugée suffisante, le graveur sort la plaque, la rince à l'eau claire, puis enlève le vernis protecteur, découvrant ainsi toute la surface de la planche, qui présente des creux aux endroits où l'acide a agi.
Selon le temps d'immersion, la morsure par acide est plus ou moins profonde et permet d'obtenir un trait plus ou moins marqué lors du tirage. L'opération dans son ensemble peut être renouvelée autant de fois que le graveur le juge nécessaire.
L'encrage et le tirage de la planche s'effectuent selon un procédé proche de celui de la gravure au burin. En fait, l'acide joue, dans cette technique, le rôle du burin en évitant au graveur le pénible travail qui consiste à entamer le métal à la force du poignet.
Les traits obtenus par la gravure à l'eau-forte sont moins secs que ceux qui le sont par le burin ; ils se reconnaissent à leur plus grande souplesse et à leur aspect velouté.
Gravure à la pointe sèche
Pointe très fine et très coupante, utilisée pour la gravure sur cuivre ou sur zinc, qui se manie comme un crayon et non comme un burin et qui crée une taille accompagnée d'une barbe de métal ; le procédé lui-même[.
Gravure en taille douce
Tout procédé de gravure en creux sur métal : burin, eau-forte, pointe-sèche, aquatinte, manière noire (par opposition à la taille en relief ou taille d'épargne) ; en particulier, gravure sur métal exécutée au burin.
Tirage de gravure
Une fois gravée, la plaque de métal ou de bois est encrée, on la pose sur le plateau de la presse, on la recouvre d'une feuille de papier, d'un lange en feutre et là c'est le moment magique. Le graveur fait tourner la roue de la machine et, lorsque l'on soulève le lange et on récupère la feuille, l'encre est passée de la plaque au papier révélant le dessin et ses couleurs. On obtient un « tirage ».
Par la suite on peut continuer à travailler sa plaque, s'aidant de tirages successifs en cours de route, qui s'appellent « états », jusqu'à obtenir « l'épreuve » finale. Les tirages sont réalisés par l'artiste lui-même, ou sous son contrôle, par un tireur. On peut ensuite réaliser plusieurs tirages identiques. L'image est à l'envers, par rapport au dessin sur la plaque.
Cote/Cotes extrêmes
Date
Cote/Cotes extrêmes
Date
Caractéristiques physiques
Cote/Cotes extrêmes
Date
Dimensions
Présentation du contenu
Signé « Pierre Béquet » et numéroté « 75/100 ». Représente La Rochelle.
Notes
Le tirage fut réalisé à l'occasion du premier jour du lancement du timbre, qui donne lieu à une fête de philatélistes dans la ville concernée. Les gravures originales des timbres sont conservées aux Archives de La Poste.
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